Passage au Perou

Le passage de frontière se fait avec un petit stress car la douanière remarque une feuille semi volante sans mon passeport et se demande donc si ce sont des vrais! Après être partie avec nos passeports, pour verifier avec ses chefs, elle nous dit que c’ est bon! Ouf, je me voyais déjà en prison! Entre parenthèse ils sont cons les mecs qui font les passeports en france, car ils te mettent une feuille blanche dans le passeport, unique et qui se detache très rapidement, bref.

Donc une fois toutes ces émotions nous repartons vers le nord du Perou en direction d’Arequipa, la 2ème plus grande ville du pays. La route est longue dans un desert sans fin! 


A Arequipa nous en profitons pour visiter la catedrale et un monastère immense deluxe, une maison par bonne soeur (plus une ville, qu’un monastère).

Puis on reprend la route vers le nord dans un paysage toujours désertique et sinueux. Même au bord de la mer il ne pleut pas (remarque de breton)!

Nous passons par Nazca pour voir les fameuses lignes qui sont vraiment rectilignes sur des kilomètres et des kilomètres et qui partent presques toutes d’un même point! A coté on trouve des dessins dont seulement 2 sont visibles d’un mirador (les 2 mains et l’arbre).

Plus au nord, on s’arrete au bord d’une oasis, une vraie avec des dunes de sables immenses et une lagune au milieu. On se croirait au sahara!  A l’heure de l’apero (11h) nous allons visiter une bodega qui fait du pisco. Le pisco, fait à base de raisin distillé, est l’alcool d’amerique du sud. On le boit pur (45°) ou dans des cocktails (pisco sour, un délice !). 


Après cette dégustation, on reprend mammouth vers la plage, en espérant ne pas croiser de flic! 

Enfin des couleurs dans ce desert sans fin. L’eau est bleue turquoise avec des roches rouges et jaunes à la reserve de Paracas. Le lendemain matin on fait une petite sortie en bateau vers les îles Balestas. On revoit beaucoup d animaux qu’on a deja vu dans le sud, comme les pingouins de Humbold, mais aussi des nouveaux, comme le piquero ( comme un fou de bassan blanc et gris). On passe aussi devant un candelabre incrusté dans la montagne qui daterait plus de l'époque des franc maçons que des lignes de Nazca!

Après cette matinée bien sympa on part en direction de Lima. On pensait s’y arreter au début, mais devant le monde et les bouchons on s’est vite découragé. Il nous aura quand même fallu plus de 3h pour traverser la ville. LIMA est pire que marseille au niveau conduite, avec des coups de klaxons a chaque fois qu’un mec double un autre (juste pour dire qu’il double!) ou quand un taxi vide voit un pieton (ce qui n’ est pas rare de voir des gens sur les trottoirs!), des gens dans tous les sens, des bus qui sortent sans regarder, des motos au milieu, des voitures arrêtées sur la 4 voies...... L’horreur, mais on l’a fait (on le refera pas!). 

On finira cette journee chargée sur une place de ville, pour stationner pour la nuit, avec un camion poubelle qui passe comme musique la lamnada en continu!  Un peu comme les marchands de glaces aux Usa. Ca va bien un moment mais quand il passe une 10 aine de fois, c'est un peu chiant!

Après cette nuit bruyante, nous partons vers la cordillère blanche, un peu plus au centre du pays. En une journée nous sommes parti du niveau de la mer pour arriver aux environs de 4200m, en 200km de montée. Un peu epuisant pour nous et pour mammouth. Mais il l’a fait! 


Super paysages sur le chemin avec des villages typiques et des femmes habillées en tenue traditionnelle. Enorme, mais toujours délicat de les prendre en photo, alors on fait la lethode paparrazi,cachés dans mammouth!

Arrivés en haut on pensait qu’on pourrait redescendre pour dormir, mais la nuit arrivant vite ici (à 18h) nous nous arrêtons à 4130m ce qui est un peu haut (pour le mal des montagnes) mais comme on se sentait bien jusque là...! Sauf que la nuit a été nettement moins bien avec un beau mal des montagnes (maux de têtes, nausées .... comme dirait Éric un beau lendemain de cuite!). Lever très tôt pour redescendre dans la vallée  le plus vite possible, mais on fait quand meme un petit detour pour admirer les paysages avant d’arriver à Huaraz

Le lendemain depart, tôt,  vers la laguna 69.  La route n’est pas géniale (piste avec un denivelé assez important) mais on passe a travers des villages et des champs magnifiques. Tout le monde nous salue,c’est trop génial! 

Nous commençons la rando à 3900m pour arriver à 4630m. Un peu dur de monter car d’abord le mal des montagnes ne nous lache pas (maux de tête et nausées) et que le souffle manque sérieusement!  Après 2h45 de montée nous arrivons enfin! Une lagune d’un bleu turquoise avec des montagnes en fond, superbe! La descente a été aussi tres agréable avec les montagnes qui se degageaient enfin de leurs nuages et une lumiere de folie.  

Sur le chemin nous avons eu la chance de voir des vizcacha, des lapins marmottes a grande queue! On a eu aussi moins de chance en rencontrant les vaches du coin qui sont assez sauvages et elles etaient pas vraiment contentes qu’on soit sur leur chemin. On a donc fait de grands detours apres qu’un petit veau ai tenté de me charger! Par contre elles ont fait des super lechouilles a mammouth sur tout le vehicule et la cellule pleine de terre, nous laissant dont des supers traces de langues!

Au final malgré les vaches, le manque d'oxygène et le mal des montagnes c’etait une super rando.

Le lendemain journée plus calme, dans la ville de caraz avec son marché, on en profite pour goûter de nouveaux fruits et les "cuy"(un cochon d’inde)! On teste aussi leurs motos-taxis, une expérience...particulière!

 Puis direction le canyon de pato où les routes ne sont pas très larges, sans parler de leurs tunels qui sont long et où nous passons tout juste avec mammouth! 

Le jour suivant nous en profitons pour faire une petite rando, juste 800m de dénivelés, pour arriver à une petite laguna. Nous y rencontrons quelques gens du coins très sympatiques mais incompréhensibles. Tout le monde nous avait dit que le Pérou était le pays où les gens parlaient le mieux espagnol mais franchement on ne comprend rien! Après cette rando nous faisons un petit plouf dans les thermes du coin. On dit que la couleur marron - jaune de l’eau est normale! Je sais pas trop mais bon ça fait du bien quand même! 

La journée se fini autour d’un petit verre de blanc avec Kat et AJ, 2 americains voyageant comme nous. C’ est dur de parler anglais quand on baigne dans l'espagnol depuis des mois! Mais c’ est sympa!

Pour le dernier jour dans la cordillère blanche nous décidons de faire une excursion en bus pour aller voir les ruines de Chavin. On a bien fait car on part de 3200 pour arriver a 4500m et redescendre en peu de temps a 3000m sur une piste degueulasse. On l’aurait eu mauvaise avec mammouth, d’autant plus que l’excursion n’ est pas fabuleuse. Mais bon c’etait sympa quand même. 

Pour le dernier jour dans la cordillère blanche nous décidons de faire une excursion en bus pour aller voir les ruines de Chavin. On a bien fait car on part de 3200 pour arriver a 4500m et redescendre en peu de temps a 3000m sur une piste degueulasse. On l’aurait eu mauvaise avec mammouth, d’autant plus que l’excursion n’ est pas fabuleuse. Mais bon c’etait sympa quand même. 

Nous voilà de retour au bord de la mer après un col à 4200m. Mammouth a bien roulé.

On en profite pour visiter la Huaca del sol et de la luna. 2 temples superbes dont 1 seul est déterré, l’autre resemble simplement a une montagne. On a beaucoup aimé la visite. Tout le long on a eu une pensée pour les archeologues qui on fait un travail de folie en enlevant des tonnes de sables et de roches. 

Puis direction les ruines de Chanchan. Bien rénové aussi avec un palais immense sur des kilomètres et des kilomètres. 

On passe ensuite par la ville de Huanchaco avec ses barques en roseau appelées "caballitos de totora", comme sur le lac titicaca, il parrait. On y fait une halte pour la nuit mais obligés de dormir en camping sur les hauteurs de la ville car la mer est un peu déchaînée  avec des grandes marées qui innondent les plages et le bas de la ville. Mais ca nous aura permis de rencontrer d’autres voyageurs (Jane et Luc, lui à moto et elle en van).

Le lendemain on visite un super musée : le musée de Sipan à Lambayeque (et je suis pas fan de musée). Il contient des restes de tombes de monarches avec des bijoux et autres choses très bien conservées, vraiment magnifiques. Mais photos impossibles.

Enfin nous revenons vers la plage (Nura, 5km avant los organos) pour aller nager avec les tortues. Trop ENORME! Mais hyper flippant aussi. L’eau n’est pas très claire ce qui fait que tu ne vois les tortues qu’au dernier moment, quand elles sont sur toi. Et ca fait peur! Elles ont des dents en fait! elles viennent jouer avec nous tout simplement, mais ca fait drôle quand d’un coup t’en as une que te passe entre les jambes. D’autant plus qu’elles sont enormes! C’est à faire au moins une fois! 

Après cet episode, chargé en émotion, nous nous dirigeons tranquillement vers la frontière Equatorienne.